Le printemps, l'écrivaine et le président
C’était au printemps, il y a quelques années déjà, le Times avait ouvert ses pages à la plume d’Amélie Nothomb. J’ignorais alors que l’écrivaine ajoutait à l’inconsistance littéraire une sentimentalité de gamine idolâtre à genou devant un quelconque chanteur à la mode…
Sinon qu’ici la « divette » s’appelle Barack Obama. Consternant et la verte saison n’excuse rien. Fifille Amélie est folle de papa Obama mais vomit tonton Sarkozy. Son slogan : Obama grand format, Sarkozy petit zizi. Soit, je transpose, non, je traduis, mot à mot.
Quoi encore dans le réticule de la demoiselle, quels cosmétiques au rabais ? De l’adoration, une sorte de foi, une histoire d’amour, un ciel d’azur, de l’ardeur, de l’excitation, de la jalousie, passion complexe, je ne la vois que stupide et brutale, sans oublier la colère sainte et le rire du héros, sa dignité conférée, le pays, le peuple, et ce nous, si convivial n’est-ce pas ? Et beaucoup de femmes, non, pas seulement à l’usine, en pâmoison, sans parler des mâles, au diapason, tous convergent, résonnent à l’unisson …
Sauf moi, pourquoi faut-il que toujours je dissone ? Ne suis pourtant pas allergique à la couleur noire, ni au grand bleu du ciel, pas même aux grands sentiments, encore moins aux grands organes… de presse – je ne m’y intéresse guère, et de toute façon, je n’étais pas en mesure de vérifier les informations ad hoc, mais s’il fallait absolument communier, j’aurais mieux aimé que ce ne fût pas à l’éternelle bêtise...
Dormans Roland
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