Moussorgsky-Ravel Tableaux d'une exposition Un chef, deux orchestres, trois versions en concert
Roland Dormans
Comparaison n’est pas raison. Soit.
Pourtant, nous comparons, sans arrêt.
Pire, nous comparons ce qui n’est pas comparable...
En l’occurrence, non.
Une seule œuvre : Les tableaux d’une exposition de Modest Moussorgsky (1839-1881) orchestrés par Maurice Ravel (1875-1937).
Un seul chef : Sergiu Celibidache (1912-1996).
Deux orchestres : London Symphonic et Münchner Philharmoniker.
Trois versions en concert (live) : LSO 4 avril 1980 ; MPO 14 octobre 1986 (Tokyo) et 24 et 25 avril 1993 (Munich, version montée à partir des bandes enregistrées le 24 et le 25 avril).
Qui aujourd'hui serait partant pour consacrer trois heures à une écoute comparative ? Pas grand monde, sans aucun doute...
Encore moins, évidemment, à la lecture d’une analyse comparative détaillée...
Que je ne vous imposerai pas.
En quelques mots, les deux versions avec le MPO donnent à entendre le travail en profondeur d’un chef permanent avec un orchestre.
La version londonienne (LSO) témoigne de l’unicité de chaque concert, de l’interaction non-mesurable mais palpable avec un public, toujours différent. Une mention spéciale dans Le vieux château (entre 7’03’’ et 11’53’’) au saxophoniste londonien Jack Brymer pour sa sonorité, son vibrato, et le decrescendo de sa note finale...
Bonne écoute...
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